Conçue comme un lieu de respiration, hors des flux de circulation, la Cour du Gymnase s'ouvre au mystère et aux découvertes impromptues.
A l'ombre d'une pyramide tétraédrique, sculpture de bois monumentale imaginée par le collectif Abc, tout semble possible.
Retour vers le passé du Festival ou vers son futur, chaque option a sa voie et ses voix.
A l'extérieur du grand tétraèdre, le festivalier est invité à suivre d'étonnantes expériences de théâtre urbain. A l'intérieur, il n'est pas impossible que des phénomènes magiques surgissent inopinément.
La Cour, endroit propice aux récréations de l'âme et du corps, accueille l'art contemporain sous différentes formes.
Outre des projections gigantesques sur la façade de l'Académie, les spectateurs pourront se régaler de multiples interventions artistiques en tous genres.
Julie Gilbert, ses téléphones roses et sa Sexy girl y croiseront peut-être les hommes tenus en laisse de la Cie l'Eléphant Vert. Les charpentiers intrépides de Timber n'y couperont pas, s'ils ne sont pas trop écorchés, d'une confrontation revigorante avec le public. Quant à la chaise à porteurs d'histoires du Teatro Pan, elle pourrait bien être à la taille de Monsieur Watt, petit héros prêt à illuminer la Cour. Enfin, les mouvements fluides et éthérés de la Cie Cadmium s'intégreront parfaitement à l'aura mystérieuse qui sourd de la pyramide.
La Cour, un lieu qui exhale un délicat parfum de passé, mais qui diffuse avant tout l'arôme capiteux du futur.
Le projet interdisciplinaire de La Cour est soutenu par la Fédération de coopératives Migros et la Société coopérative Migros Vaud.