Gilles Racine
Cie Mezza-Luna
«Le chant de l’écrivain palestinien Mahmoud Darwich est d’abord un cri alors qu’il n’aurait aimé écrire que des poèmes d’amour», affirme un autre grand écrivain d’origine arabe Tahar Ben Jelloum.
«Nous sommes tous des exilés. Moi et l’Occupant, nous souffrons tous les deux de l’exil (…). Ce qui nous unit, c’est de raconter l’histoire de cet exil», écrit Mahmoud Darwich.
Fascinée par cette poésie, capable peut-être d’arrêter le massacre, Heidi Kipfer a voulu la faire vibrer dans le cadre du Festival de la Cité. Sa complice Dominique Bourquin la met en scène en mettant aussi l'accent sur sa gaieté et sa grâce.
Portée par deux passeurs, une comédienne et un comédien, la voix du poète palestinien fait se télescoper l’intime et le collectif, l’amour d’une femme et celui d’une terre, l’expression d’un farouche désir de vivre et celle du combat politique. Elle prend corps à travers le double processus lyrique de la figuration et de la célébration.
Le projet de la compagnie Mezza-Luna s’articule autour des livres Le lanceur de dés et Au dernier soir sur cette terre, et des poèmes de Ne t’excuse pas, Le lit de l’étrangère et Murale.
Modulés ou chantés, les mots de Mahmoud Darwich s’envolent vers l’espoir, finement soulignés par des mélodies aériennes composées à la guitare et au bandonéon par Jean-Philippe Zwahlen et Daniel Perrin.
Tuesday, 28 June
Place St-Maur
19:45
Wednesday, 29 June
Place St-Maur
19:45
Thursday, 30 June
Place St-Maur
20:45
Jeu: Yves Jenni, Heidi Kipfer
Musique: Daniel Perrin, Jean-Philippe Zwahlen
Collaboration artistique: Dominique Bourquin